Une équipe au service de la mission
Conseil Pastoral
Fanny M.
Philippe G.
Pierre & Marie M.
Priscille G.
Michaël R.
Sr Feno
P. Alain Giresse M.
P. Philippe B.
P. Paul de T.
P. Toufic El H.
Conseil Economique
Bernard B.
Charlotte D.
Frédéric L.
Géraud G.
Gilbert L.
Robert B.
P. Philippe B.
P. Toufic El H.
P. Paul de T.
Les prêtres et diacres
Chanoine Philippe Boyer
Curé
Membre de la commission d'art sacré et du conseil économique diocésain
Abouna Toufic El Howayek,
Vicaire,
Aumônier de la maison d'arrêt d'Aurillac et de l'ensemble scolaire Gerbert.
Prêtre libanais, de rite maronite.
Chanoine Philippe Dupuy
Vicaire, chancelier du diocèse, délégué à l’œcuménisme.
A mi-temps sur la paroisse.
Abbé Alain Giresse MALUNDA MA NSAFU
Vicaire
Accompagnateur de la catéchèse
Prêtre du diocèse de Boma (RDC), Fidei Donum dans le diocèse de Saint-Flour depuis Octobre 2024
Abbé Paul de Tinguy, Vicaire
Accompagnateur de la pastorale des jeunes sur la paroisse. Membre de l'équipe de coordination de la formation permanente.
Pour mieux connaître le père Alain - Petite présentation
Bienvenue au Père Alain Giresse MALUNDA MA NSAFU!
Le Père Alain Giresse MALUNDA MA NSAFU vient de nous rejoindre. Nous vous remercions du bon accueil que vous voudrez bien lui réserver. Quelques mots de présentation :
Église et Mission
1. Près de 20 ans, avec la petite jeunesse !
Depuis bientôt deux mois, jour pour jour, les bruits des jeunes écoliers du secondaire (11 – 20 ans) me manquent. J’aurai passé un temps relativement long dans un ministère pastoral à caractère un peu « hybride » ! Ecartelé parfois entre pastorale paroissiale et pastorale scolaire.
Avec les confrères et autres collaborateurs rencontrés dans différentes communautés, nous avions proposé à cette jeunesse, dans la mesure du possible, avec l’aide du Saint Esprit, une formation quelque peu intégrale (intellectuelle, spirituelle, morale et humaine). L’idéal poursuivi était sans doute de faire de ces jeunes des personnes déjà utiles à l’Eglise et à la société, sur base des valeurs évangéliques.
L’ordinaire de la vie était ainsi fait de l’écoute et du partage de la Parole de Dieu, de la célébration de l’Eucharistie et des autres sacrements, de la catéchèse, des enseignements scolaires, des moments de recréation et de détente.
Nous avons noté une jeunesse dynamique et enthousiaste, consciente du fait qu’elle est appelée à être l’oxygène de l’Eglise d’aujourd’hui et à venir (Cf Saint Jean-Paul II). Et bien souvent, pour ne pas dire toujours, nous étions heureux de remarquer des jeunes en quête de repères et manifestant le désir d’être éclairés, éduqués et formés dans leur vie de prière aussi. Il fallait ainsi du temps pour les accueillir, les écouter, les encourager et leur donner la preuve que Dieu est Amour, et qu’il nous apprend à aimer comme Lui !
C’est une expérience remplie de bons souvenirs et donc de joie, que d’avoir partagé une vingtaine d’années le plus souvent et à longueur des journées avec les enfants et les jeunes. Cela nous a permis de porter tant soit peu, l’odeur de ces agneaux ! Voilà pourquoi à la suite du Christ, nous n’avions pour refrain que : « Laissez les enfants venir à moi ; ne les empêchez pas ! » (Cf. Mt 19,14 et parallèles).
2. Mission à Saint - Flour : aujourd’hui, à Saint Géraud d’Aurillac.
« Qu’ils sont beaux sur les montagnes, les pieds du messager qui annonce la paix (…), le salut »
(Is 52,7). Voilà des paroles métaphoriques bien éloquentes et évocatrices ! Elles disent tout de notre présence dans ce mythique Cantal aux merveilles diverses : collines, montagnes, volcans, vallées, faune, flore, rivières ….
Parti du Congo-Kinshasa, du diocèse de Boma exactement, nous venons, sans ambition la moindre, partager simplement avec les fidèles auvergnats, l’amour de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, source de paix, de joie, de bonheur, à travers la proclamation de l’Evangile ainsi que la célébration des sacrements et sacramentaux. C’est un dynamisme du corps entier, entraînant aussi un mouvement intérieur avec tout l’élan du cœur, poussant comme autrefois, les missionnaires partis de l’Occident pour l’Orient, l’Afrique et /ou le nouveau monde.
De fait, en 1874, des Pères Spiritains, Missionnaires Français (de la Congrégation du Saint Esprit) débarquaient déjà dans l’actuel diocèse de Boma, faisant partie en ce moment là de la Préfecture Apostolique du Kongo. Quoique partis de Boma en 1890, Ils y sont comptés parmi les pionniers de l’annonce de l’Evangile.
Ainsi, des siècles durant, le sens de la Mission était unique : pays européens vers ………. Pourtant, depuis des décennies, il s’observe le contraire. Bon nombre de consacrés, clercs et laïcs originaires d’Afrique et d’ailleurs, viennent en mission dans le continent d’où partait hier l’Evangile. Ce travail des missionnaires a rendu possible une coopération missionnaire qui fait aujourd’hui que, la « Mère nourricière » d’hier devient dans une certaine mesure, la « Mère nourrie » par le fruit de ses entrailles.
Nous devons ce résultat à l’Esprit Saint qui a permis à l’Eglise de bénéficier de l’Encyclique « Fidei Donum » du Pape Pie XII, et de l’Exhortation Apostolique « Evangelii Gaudium » du Pape François. Par l’Encyclique précitée en effet, Sa Sainteté le Pape Pie XII invitait les Evêques du monde entier, à « porter avec Lui le souci de la mission universelle de l’Eglise ». Ce, par la prière, l’entraide et la disponibilisation de certains prêtres pour des diocèses autres que les leurs. Tous, serviteurs dans l’Eglise servante, la Mission nous appelle et nous interpelle ainsi au plus haut point, surtout comme prêtres. Les églises particulières sont ainsi plus que jamais appelées à s’ouvrir les unes envers les autres, à s’écouter mutuellement et à s’entraider dans la mesure du possible, afin qu’aucune moisson ne souffre d’un manque d’ouvriers, les prêtres en l’occurrence. Mais cet élan de solidarité pastorale entre ces églises sœurs doit se réaliser dans le strict respect du droit universel et des particularités.
3. Une solidarité pastorale à vivre sans cesse.
C’est une joie que de proclamer l’Evangile. Mais l’Evangile lui-même comme Bonne Nouvelle est davantage une Joie à recevoir, à vivre et à partager finalement. L’Exhortation Apostolique « La Joie de l’Evangile » du Pape François nous redit avec force que tout baptisé a l’impératif devoir de porter à son prochain – proche ou lointain – les preuves de l’amour de Dieu qui veut sauver tout homme et tout l’homme. Finalement, cette Bonne Nouvelle peut être une parole d’Evangile, une parole d’amour, une parole de réconfort, un service rendu, un acte de charité posé, etc …
La joie a peut-être déserté des foyers, des vies, des fratries, des communautés pour diverses raisons. Par l’accueil, l’écoute, le partage, l’accompagnement, assumant et capitalisant nos différences, chacun peut contribuer à retrouver cette joie dans nos familles, nos milieux de travail et de rencontres. Que de nos cœurs, vers le Seigneur, s’élève une prière qui ramasse notre vie avec nos joies et peines, nos peurs et nos espérances, nos doutes et nos convictions, nos blessures et nos cicatrices.
Et que l’Amour de Dieu, ultime source de joie et de paix entre les hommes, nous donne de vivre et de communiquer cette joie et cette paix à toutes les brebis de l’Eglise de Saint – Flour, à travers la Mission, dans sa triple dimension : Enseigner – Sanctifier – Gouverner.
Père Alain-Giresse Malunda
Michel Angelier, diacre permanent.
Mission de France. Pastorale des gens du voyage. Accompagnement des couples en difficulté, séparés. Pastorale du tourisme. Oecuménisme.
Jean-Paul Colin, diacre permanent.
Retiré.
Une équipe en communion avec notre évêque
Mgr Didier Noblot
«Vos dico amicos», « Je vous appelle mes amis » Jn 15, 9-17